La Sierra Leone sur la voie d’un système de santé plus performant : Surmonter les obstacles et s’engager activement dans des partenariats (Par Mustapha S. Kabba)

Source: Africa Press Organisation – French

Par Mustapha S. Kabba, Dr en médecine et médecin-chef adjoint des services cliniques, Ministère de la Santé et de l’Assainissement de la Sierra Leone.

Les professionnels de la santé sur le terrain en Sierra Leone sont quotidiennement confrontés à des défis médicaux soulignant les graves disparités mondiales relatives à notre capacité – ou notre absence de capacité – à guérir.

En Sierra Leone, l’exemple le plus frappant est le manque cruel de professionnels qualifiés capables de répondre aux besoins divers et croissants de notre pays en matière de soins de santé, surtout de soins chirurgicaux.

Pour donner un ordre d’idée, la Sierra Leone, avec une population de plus de huit millions d’habitants, compte environ cinq chirurgiens généralistes. Cela signifie qu’avec 0,0625 chirurgien généraliste pour 100 000 habitants, la Sierra Leone compte 880 fois moins de chirurgiens par personne que les États-Unis (55 chirurgiens pour 100 000 habitants*) et 2 128 fois moins que le Royaume-Uni (133 chirurgiens pour 100 000 habitants*). L’écart est stupéfiant. La pénurie de chirurgiens devient encore plus choquante lorsque l’on considère des domaines spécialisés tels que la pédiatrie ou la neurochirurgie.

Cette insuffisance est particulièrement marquée dans les zones rurales, où les soins chirurgicaux de base doivent souvent être dispensés par des agents de santé. Bien qu’ils s’acquittent admirablement de leur tâche dans des conditions difficiles, ils n’ont pas la formation complète requise pour gérer des scénarios chirurgicaux complexes comme des césariennes ou des appendicectomies. Cette lacune a des répercussions sur la sécurité des patients et est une réalité préoccupante à laquelle nous devons faire face.

Cette pénurie chronique de spécialistes en chirurgie ne peut être dissociée de la question plus générale relative à la perte de nos talents dans le secteur de la santé à l’intérieur de nos frontières. Historiquement, de nombreux talents professionnels ont poursuivi leur formation à l’étranger, et ont ensuite établi leur cabinet dans ces pays, contribuant ainsi à la détérioration de la qualité des soins de santé dans notre propre pays.

Malgré ces défis de taille, la Sierra Leone persiste dans son engagement à améliorer son système de santé. Le gouvernement a donné la priorité à la formation et à la rétention des spécialistes médicaux nationaux. L’une des étapes clés de cette initiative a été la création en 2016 du “Collège postuniversitaire des spécialités de santé”, qui vise à cultiver les talents au sein du pays et à rompre avec la tendance des professionnels de partir en formation à l’étranger et de ne pas revenir. C’est une stratégie durable pour constituer un vivier solide de professionnels de la santé qui contribuent déjà à servir notre communauté alors qu’ils sont encore en formation. L’impact de cette initiative est déjà évident.

Cependant, la mise en place d’un système de soins de santé solide ne se limite pas à la formation des médecins. Il nécessite une approche holistique qui implique la création d’un environnement favorable, la mise en place d’infrastructures modernes et l’investissement dans des équipements médicaux de pointe. C’est là que la synergie entre nos efforts nationaux et les partenariats internationaux devient cruciale, et aucun partenariat n’a eu un impact aussi fort que celui établi avec Mercy Ships.

L’arrivée imminente du navire-hôpital, le Global Mercy™, dans le port de Freetown va bien au-delà d’une mission chirurgicale ponctuelle ; c’est un véritable catalyseur qui nous propulse vers l’amélioration de l’accès aux soins chirurgicaux et l’enseignement de la chirurgie. L’objectif de cette collaboration n’est pas seulement de fournir une aide chirurgicale, mais aussi de contribuer à l’écosystème chirurgical au sens large par le biais de programmes de formation et de développement d’infrastructures.

L’impact de Mercy Ships dépasse sa présence physique en Sierra Leone. Avec 5 missions à son actif – la première ayant eu lieu en 1993 -, l’empreinte de Mercy Ships résonne encore au sein de notre système de santé et de nos communautés et témoigne du pouvoir durable d’efforts de développement bien ciblés. Aujourd’hui, nous prévoyons un effet multiplicateur similaire, qui touchera la vie de plus de 3 000 patients déjà inscrits pour recevoir une intervention chirurgicale gratuite de haute qualité sur le Global Mercy, et d’autres soins encore, pendant les 10 mois où le navire-hôpital sera amarré sur les côtes sierra-léonaises.

Ce partenariat avec Mercy Ships est un élément fondamental d’une équation plus vaste : au cœur de nos réformes en matière de soins de santé se trouve en effet l’ambition de parvenir à une Couverture Sanitaire Universelle pour tous les Sierra-Léonais, une priorité qui nécessite la concertation de nos efforts.

Les soins de santé, y compris l’accès à la chirurgie, sont un droit pour l’homme, et non un privilège, et la fourniture de soins de santé abordables pour tous, indépendamment du statut économique, est au cœur de notre vision. Notre gouvernement a démontré sa détermination à protéger les plus vulnérables d’entre nous, car il reconnaît que le manque d’accès à des soins de santé abordables peut faire basculer les gens dans la pauvreté.

Cet engagement est parfaitement illustré par le déploiement prévu d’un régime d’assurance maladie appelé “Assurance maladie Salone”, conçu pour fournir des soins de santé abordables à tout le monde, en protégeant les catégories les plus pauvres qui doivent actuellement encore payer eux-mêmes leur traitement médical.

En conclusion, la Sierra Leone se trouve à un point critique de son cheminement en matière de soins de santé. Les formidables défis auxquels nous sommes confrontés n’ont d’égal que notre détermination à les surmonter. L’accostage du Global Mercy marquera une étape cruciale dans cette voie. Il y aura un avant et un après, et notre voyage se poursuivra à partir de cette étape.

Notre vision est claire : une Sierra Leone plus saine et plus forte, où les soins de santé de qualité, y compris les soins chirurgicaux, sont accessibles à tous. Nous poursuivons sans relâche cette vision, soutenus par des partenaires inestimables tels que Mercy Ships. Ensemble, nous avançons vers un horizon plus radieux en matière de soins de santé, où chaque Sierra-Léonais peut vivre une vie plus saine et plus épanouie. C’est un voyage éprouvant et nous sommes heureux d’être accompagnés pour le parcourir.

(*) Source : Banque mondiale 2015

63e Anniversaire de l’Indépendance de la Cote d’Ivoire : Le Président Alassane Ouattara Confirme la Résilience et la Dynamique de Croissance de l’Économie Ivoirienne

Source: Africa Press Organisation – French

Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, a confirmé, à l’occasion de son message à la Nation du 06 août 2023 à Abidjan, la résilience et la dynamique de croissance de l’économie ivoirienne.

« En dépit d’un contexte mondial difficile, marqué par les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, l’économie ivoirienne poursuit sa dynamique de croissance avec un taux de 6,7% en 2022 et une projection de plus de 7% par an pour la période 2023-2025 », a souligné le Président Alassane Ouattara.

Par ailleurs, il a relevé que l’inflation a pu être maîtrisée grâce à la politique monétaire menée par la BCEAO et aux décisions prises par le gouvernement de subventionner les produits pétroliers, et de plafonner les prix de plusieurs produits de grande consommation.

Pour lui, les grands équilibres macroéconomiques sont donc maintenus. La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption se renforcent chaque jour, grâce à l’action du gouvernement et des institutions compétentes.

Selon le Chef de l’État ivoirien, pour consolider les bonnes perspectives de l’économie ivoirienne et accélérer sa transformation structurelle, le pays a conclu un programme économique et financier de dernière génération avec le Fonds Monétaire International. Les réformes identifiées dans ce cadre et que le gouvernement du Premier Ministre Patrick Achi met en œuvre avec vigueur, accordent une place centrale au secteur privé et à l’instauration d’une fiscalité mieux adaptée à la structure actuelle de notre économie.

Alassane Ouattara a affiché sa détermination à faire émerger des champions nationaux dans tous les secteurs de notre économie et à poursuivre l’amélioration de l’environnement des affaires.

Concert de musique « La Saga des Agodjiés » à Cotonou : Effervescence populaire autour du Chef de l’État Patrice TALON

Source: Africa Press Organisation – French

Les festivités de la 63ème fête nationale du Bénin se sont achevées le vendredi 04 août 2023 à Cotonou, par un méga concert de musique dénommé “La Saga des Agodjiés”. Au pied de la géante statue de l’Amazone qui trône derrière le Palais de la Marina, un géant podium installé dans le jardin a accueilli une quinzaine d’artistes béninoises aux côtés de la star mondiale Angélique KIDJO. 

Organisé par le Ministère du tourisme, de la Culture et des Arts, “La Saga des Agodjiés” a rassemblé une foule immense. Ce méga concert est une initiative du Gouvernement qui a bien voulu offrir un moment de réjouissance populaire aux Béninois. Il a permis de mettre sur scène 14 artistes féminines venues de toutes les régions du pays.

Pendant plus de trois heures passées debout devant le podium, le public a eu droit à plusieurs tableaux artistiques diversifiés, témoins de la richesse culturelle du Bénin. Ce fut un moment de grande communion entre les spectateurs et les artistes. 

La lauréate de cinq Grammy Awards, la diva Angélique KIDJO, et son orchestre ont tenu le public en haleine pendant plusieurs heures avec des applaudissements bien nourris des spectateurs devenus à la fois très enthousiastes et exigeants. 

Satisfaction totale du Chef de l’État et des spectateurs 

Environ une heure de temps après le démarrage du spectacle, les spectateurs ont été gratifiés de la présence du Président Patrice TALON. Aperçu dans la foule avec un chapeau noir, le Chef de l’État béninois était accompagné de certains membres de son Gouvernement dont le Ministre en charge de la culture, Jean-Michel ABIMBOLA et Oswald HOMEKY en charge des sports. 

Patrice TALON n’est pas resté de marbre devant les prouesses de scène des 14 Agodjiés de la musique béninoise qui se sont succédé sur la scène aux côtés de Angélique KIDJO. Il a esquissé quelques pas de danse pour témoigner sa satisfaction. Une satisfaction que les milliers d’hommes et de femmes ayant effectué le déplacement de Cotonou n’ont pu cacher. Ce fut un moment unique que le Gouvernement promet de rééditer chaque année à l’occasion de la fête nationale marquant l’accession du Bénin à souveraineté internationale et nationale.

Protection de l’enfance au Bénin : La ligne d’assistance aux enfants 138 en panne technique

Source: Africa Press Organisation – French

Depuis quelques jours, la Ligne d’Assistance aux Enfants (LAE) joignable sur le numéro d’appel gratuit 138 connaît des dysfonctionnements. Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance présente ses sincères excuses aux usagers pour les désagréments que cela a pu leur causer.

Il les rassure par la même occasion que les services compétents sont à pied d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais cette Ligne d’assistance aux enfants qui constitue un outil essentiel dans la protection de l’enfant au Bénin. 

En attendant, les usagers de cette Ligne sont priés de contacter le 90 44 44 25 (appel payant) tous les jours de 8 heures à 21 heures pour signaler tout cas de violence ou d’abus sur un enfant au Bénin. 

Crise Soudanaise : Le comité des ministres des Affaires Etrangères des pays voisins reçu par le Président de Transition

Source: Africa Press Organisation – French

Le Président de Transition,  Président de la République,  Chef de l’Etat,  Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a reçu ce matin au Palais Toumaï,  les Ministres des Affaires Etrangères des pays voisins du Soudan.

Conduits par le Chef de la diplomatie tchadienne,  Ambassadeur Mahamat Saleh Annadif,  ils sont venus présenter leurs civilités au Chef de l’Etat et recueillir ses conseils avisés pour les orienter dans les discussions de leur première réunion. Réunion organisée en application des recommandations du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays limitrophes du Soudan, tenu le 13 juillet dernier au Caire en Égypte sur la crise soudanaise. Sommet qui a décidé de la mise en place d’un Comité des Ministres des Affaires Etrangères qui tient ce lundi sa première réunion à N’Djaména pour discuter des voies et moyens pour une sortie de crise dans ce pays voisin où l’armée régulière et les Forces de Soutien Rapide se livrent une guerre sans merci depuis le 15 avril 2023.

Cette guerre a conduit des centaines de milliers de soudanais à fuir et trouver refuge dans les pays voisins. Le comité des ministres des Affaires Etrangères doit donc faire l’état des lieux de la situation humanitaire née de cette crise pour attirer l’attention des partenaires techniques et financiers en vue d’une réponse urgente à la crise humanitaire.

Le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO qui suit de près la situation politique au Soudan, et qui s’est déplacé personnellement à l’est du pays pour réconforter les soudanais qui y ont trouvé refuge, s’impose aux yeux des ministres des Affaires Etrangères des pays voisins du Soudan comme une source à laquelle s’abreuver.

C’est fort de l’appui du Chef de l’Etat,  Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO que l’Ambassadeur Mahamat Saleh Annadif et ses homologues Chefs des diplomaties des pays voisins du Soudan quittent le palais Toumaï pour aller étudier toutes les facettes de la crise soudanaise et proposer de pistes pour une issue pacifique.

C’est donc une rencontre de très haute importance pour la résolution de la crise soudanaise et l’assistance aux soudanais forcés de trouver refuge dans les pays voisins qu’accueille ce lundi le pays de Toumaï.

63e Anniversaire de L’indépendance : Le Président Alassane Ouattara Rassure Quant a la Redistribution des Fruits de la Croissance Économique

Source: Africa Press Organisation – French

Le Président de la République, Alassane Ouattara, a rassuré ses concitoyens de la redistribution des fruits de la croissance. Il a fait cette annonce dans le cadre de son message à la Nation à la veille du 63e anniversaire de l’indépendance, le 06 août 2023 à Abidjan.

« La mise en œuvre de nombreux projets et programmes, en particulier, le Programme social du gouvernement (le PS-Gouv), initié par feu le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, ont permis de renforcer l’offre et la qualité de service dans ces secteurs prioritaires sur toute l’étendue du territoire national. Conformément à nos engagements, nous avons redistribué les fruits de la croissance », a indiqué Alassane Ouattara.

Pour le Président de la République, la redistribution des fruits de la croissance se traduit par des mesures sociales fortes telles que la revalorisation du SMIG, l’augmentation de la rémunération des fonctionnaires, ainsi que des fonds alloués à l’entrepreneuriat et aux initiatives des jeunes.

Le Chef de l’État a fait savoir que le programme Jeunesse du gouvernement (Pj-Gouv) est une nouvelle approche dans la prise en charge des besoins de nos jeunes dans leur diversité, en mettant l’accent sur la formation, l’encadrement, l’insertion professionnelle et le développement des compétences. Ce programme est doté d’une enveloppe globale de 1 118 milliards de F CFA pour la période 2023-2025. 

Situation de prise d’otage au Niger : Les décisions de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont celles de tous les pays membres

Source: Africa Press Organisation – French

Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement, Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI,  et le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun ADJADI BAKARI, ont animé une conférence de presse conjointe le vendredi 04 août 2023 à la salle Fleuve Jaune du ministère des Affaires étrangères à Cotonou. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour dont ceux relatifs aux décisions de la CEDEAO sur la prise d’otage qui a eu lieu au Niger. Cette prise de parole a surtout permis de clarifier la position du Bénin dans cette crise. 

Des professionnels des médias venus de plusieurs pays africains ont pris part à ladite conférence de presse avec à la clé des questions diverses et variées auxquelles les deux conférenciers ont apporté des réponses adéquates. 

L’Afrique de l’Ouest est secouée ces dernières années par des coups d’État intempestifs qui mettent à mal l’ordre constitutionnel dans les pays concernés. Face à l’instabilité que ce malheureux fléau engendre pour les pays de l’espace sous-régional et pour l’Afrique en général, la Conférence des Chefs d’État des pays membres de la CEDEAO a décidé de prendre le taureau par les cornes afin de siffler la fin de la pagaille. De leur réunion à Abuja au Nigéria, plusieurs pistes de sortie ont été proposées aux militaires qui ont renversé le président démocratiquement élu du Niger mais également plusieurs sanctions fortes à l’encontre du Niger. Ce qui a le plus retenu l’attention des professionnels des médias, c’est l’option militaire qu’envisage la CEDEAO en cas d’échec des négociations engagées avec les putschistes nigériens. 

Des propos des conférenciers, il ressort que la démarche pacifique de la CEDEAO, c’est pour préserver les États et surtout pour la sécurité des élus : « N’importe qui, avec une kalachnikov peut décider de prendre le pouvoir du jour au lendemain. Ce n’est pas bien. Cette instabilité n’est pas une instabilité productrice, génératrice de développement », a indiqué Monsieur Olushegun ADJADI BAKARI, Ministre des Affaires Étrangères du Bénin. 

Et pour le Porte-parole du Gouvernement du Bénin, Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, chaque acteur sociopolitique doit savoir rester dans son camp et faire ce qui relève de sa responsabilité. « La responsabilité des élus, c’est d’administrer des États, c’est d’appliquer des programmes de gouvernance qui améliorent les conditions des populations. La responsabilité des militaires, c’est de défendre l’intégrité du territoire national, c’est d’assurer la sécurité des pays. Les militaires eux-mêmes savent que la solution n’est pas dans les coups d’État ». 

Il ne s’agit pas simplement d’un coup d’État mais pire d’une prise d’otage. Cela est inadmissible aux dires des conférenciers. 

« La position de la CEDEAO à laquelle souscrit le Bénin est très claire. Le Président Mohamed BAZOUM est le Président démocratiquement élu du Niger et est le seul que nous reconnaissons. Tout ce que la CEDEAO demande, c’est la réinstallation du Président BAZOUM dans sa fonction de Président de la République. Il ne s’agit pas d’exfiltration mais il s’agit de réinstallation », indiquent-ils. 

La CEDEAO privilégie le dialogue. L’option militaire reste la toute dernière en cas d’échec pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, fait remarquer le Porte-parole du Gouvernement. Et face à l’intoxication que propagent certaines personnes en faisant croire aux populations que le bonheur de nos États africains dépend des autres, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI lance un appel : « Je veux que nous aidions nos populations africaines à comprendre que c’est quand même dangereux qu’au 21ème siècle, les Africains soient les seuls sur la terre à penser que c’est telle ou telle puissance qui agirait pour les rendre heureux ou non. Les populations africaines doivent comprendre que si les autres sont au niveau où ils sont, c’est parce qu’ils ont travaillé pour. Le seul chemin pour nous aussi, c’est de faire les mêmes efforts pour y arriver et non de penser que notre bonheur dépend de tel ou tel pays. Ce n’est pas vrai du tout ». 

Il ne s’agit pas dans le contexte actuel d’un avis personnel de la part d’un État mais plutôt de l’intérêt de tous les États membres de la CEDEAO. Raison pour laquelle, les conférenciers ont indiqué que les décisions de la CEDEAO sont celles du Bénin et tout comme les autres pays, le Bénin mettra en œuvre toutes les décisions issues de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO. 

Et pour celles et ceux qui pensent que ces décisions de la CEDEAO sont dictées par des puissances étrangères, le Ministre des Affaires Etrangères a été clair : « La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO est une conférence souveraine. Les Chefs d’État se sont retrouvés à huis clos. Ils ont pris des décisions à huis clos sans aucune intervention extérieure ». 

Sur l’engagement du Bénin en cas d’option militaire, le Porte-parole du Gouvernement espère que les militaires, auteurs de la prise d’otage entendront raison et accepteront la main tendue de la CEDEAO. Mais Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI a rassuré qu’en cas d’intervention militaire qui serait décidée par la CEDEAO, le Bénin montrera son engagement en temps opportun. 

En cas de mouvement de population nigérienne vers le Bénin, les conférenciers ont rassuré que le Gouvernement du Bénin prendra toutes ses responsabilités. 

D’autres sujets ont meublé la conférence à la grande satisfaction des professionnels des médias.

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) réitère son engagement à soutenir les initiatives des médias dans la lutte contre les discours de haine

Source: Africa Press Organisation – French

Adoptée le 25 juillet dernier, la Charte des médias d’information en ligne contre les discours de haine en période électorale en RDC a été officiellement présentée jeudi 3 août à Kinshasa au cours d’une journée de plaidoyer et d’appropriation de la campagne de lutte contre les discours de haine en période électorale organisée par le groupe Next Corp, société éditrice du média en ligne Actualité.cd.

Invitée à cette cérémonie, la directrice de la division de la Communication stratégique et de l’Information publique de la MONUSCO, Sakuya Oka, a, dans son allocution, salué cette initiative et félicité toutes les associations professionnelles des médias qui ont travaillé à l’élaboration et l’adoption de la charte, au moment où la République démocratique du Congo (RDC) organise les élections générales qui auront lieu en décembre prochain.

Sakuya Oka a indiqué que les Nations Unies surveillent la façon dont les discours de haine peuvent menacer la réalisation des objectifs de développement durable.

Elle a  rappelé que, pour répondre à la montée de la xénophobie, du racisme, de l’intolérance, de la misogynie, de l’antisémitisme et de la haine islamophobe, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé en juin 2019 la Stratégie et le Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine.  

C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette Stratégie et du Plan d’action que la MONUSCO et l’équipe pays des Nations Unies en RDC soutiennent l’action des autorités de l’État à tous les niveaux. Cela notamment pour lutter et contrer les discours de haine et promouvoir la cohésion sociale, la paix et la stabilité, tout en vérifiant que la législation et les mesures prises par l’État respectent les limites étroitement définies de la liberté d’expression autorisées par le droit international.

La cheffe de la division de la Communication stratégique de l’Information publique de la MONUSCO a soutenu qu’étant donné qu’il a été observé, lors des précédents processus électoraux en RDC, que les plateformes numériques ont non seulement permis aux partis politiques et aux candidats d’atteindre leurs électeurs, mais qu’elles ont également favorisé un climat de tension susceptible de compromettre le processus électoral. « Les plateformes digitales ont entretenu une cyberguerre sans merci, caractérisée par la multiplication des fake news, des insultes et des propos discriminatoires », a-t-elle déploré.

Sakuya Oka a donc encouragé les médias à s’approprier cette charte afin de renverser cette tendance et de faire en sorte que les médias, surtout les plateformes numériques, soient des outils au service du développement durable et non pas des armes de destruction. Enfin, elle a réitéré l’engagement de la MONUSCO à soutenir toutes les initiatives des associations des médias afin de lutter ensemble contre les discours de haine.

Notons que cette charte a été élaborée et adoptée dans le but de contrer l’usage des discours de haine dans les plateformes des médias numériques en cette période électorale en RDC, à la suite d’une série d’actions entreprises depuis le début de cette année par les représentants des associations professionnelles des médias ainsi que des experts des organisations professionnelles, telles que l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM), l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), l’Association des médias en ligne de la RDC (MILRDC), l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et le délégué du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).

Visite officielle au Rwanda : Un renforcement des relations politiques et économiques entre les deux nations

Source: Africa Press Organisation – French

Le Président de la République de Madagascar, Son Excellence Andry Rajoelina, entamera une visite officielle de deux jours au Rwanda les 7 et 8 août. Cette visite symbolise le fort lien entre lui et le Président Paul Kagamé, une relation qui sert à intensifier la coopération et la collaboration entre Madagascar et le Rwanda.

Il sera accompagné par quatre membres du gouvernement, le Ministre des Mines et des Ressources stratégiques, le Ministre de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement, le Ministre du Développement numérique, de la Transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications, le Secrétaire d’État en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat et de la Ministre de la Communication et de la Culture. Des représentants de l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), ainsi qu’une délégation importante du patronat et du secteur privé Malagasy, fait également partie de la délégation.

Le Plan Émergence Madagascar adopté par le Président Rajoelina à Madagascar s’aligne fortement avec les réformes et investissements entrepris par le Rwanda depuis le début du XXIe siècle. L’impact impressionnant de ces actions sur le peuple rwandais est un exemple pour Madagascar. Cette visite officielle dans le pays des Mille Collines vise donc à s’inspirer du développement tangible observé à Kigali.

Demain matin, une rencontre privée entre le Président Andry Rajoelina et le Président Paul Kagamé est prévue au Palais présidentiel de Kigali. Les deux Chefs d’États partagent une vision commune de patriotisme et de panafricanisme, tout en aspirant à l’émergence du continent africain. Dans le renforcement des relations diplomatiques et économiques, cette visite sera marquée par la signature d’une convention de collaboration entre les deux pays, ainsi que d’un accord de partenariat entre les secteurs privés des deux nations.

L’établissement d’un “Business Council Rwanda-Madagascar” est un autre moment clé de cette visite. Cette organisation vise à concrétiser rapidement les partenariats, à stimuler la collaboration entre entreprises, secteurs privés et investisseurs des deux pays.

Cloudmania ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour le marché mauricien

Source: Africa Press Organisation – French

Lancé par Liquid C2 en 2021 pour faciliter la transformation numérique de l’Afrique, Cloudmania ouvre ses portes à l’écosystème des partenaires de distribution de l’île Maurice. Comptant des partenaires dans 22 pays africains, Cloudmania propose des services cloud et de cybersécurité au sein d’un écosystème caractérisé par l’assistance, l’expertise et l’autonomisation.

Vinay Hiralall, directeur général de Cloudmania : « Nos activités ont connu une croissance exponentielle. En une année, nous sommes passés de 100 à plus de 500 partenaires. Cette tendance met en évidence le fait que notre proposition de valeur trouve un écho favorable auprès des partenaires de distribution. Nous avons acquis une compréhension détaillée de l’écosystème de distribution et travaillons avec nos partenaires afin de leur fournir les moyens techniques, l’efficacité opérationnelle et le portefeuille de solutions qui feront progresser leur entreprise. Le fait d’avoir remporté le titre de Partenaire Microsoft de l’année en Éthiopie (2022) et en Côte d’Ivoire (2023) renforce notre détermination à proposer des solutions capables de propulser l’adoption du cloud et la croissance de nos partenaires, et d’accélérer la transformation numérique des entreprises africaines ».

Tous les revendeurs qui s’inscrivent en tant que partenaire avec Cloudmania accèdent à une suite de solutions sur mesure pour répondre aux besoins de leurs clients. Cloudmania se propose d’aider les partenaires de distribution à mieux gérer leur activité via une plateforme disponible en continu qui facilite les services de facturation et de gestion des abonnements. Outre des programmes qui aident à stimuler les ventes, les partenaires profitent également des initiatives commerciales de Cloudmania et d’un conseil technique. Grâce à une charge de travail allégée côté backend, les partenaires peuvent se concentrer sur ce qui compte vraiment pour eux, à savoir développer leur activité et élargir leur clientèle.

Cloudmania est conscient du rôle crucial que jouent les technologies de cloud et de cybersécurité dans l’économie numérique moderne. Et V. Hiralall de conclure : « Le fait d’avoir été désigné Partenaire de l’année par Microsoft, l’un des plus grands hyperscalers au monde, témoigne de l’engagement indéfectible de Cloudmania en faveur du changement, du développement et du progrès par la technologie. Nous espérons remporter le prix pour l’île Maurice l’an prochain ».