Soudan du Sud : l’Organisation des Nations Unies (ONU) appelle à agir maintenant pour la tenue d’élections crédibles l’an prochain

Source: Africa Press Organisation – French

Il faut agir maintenant pour que des élections crédibles puissent avoir lieu l’année prochaine dans les délais impartis au Soudan du Sud, a déclaré mercredi à la presse un haut responsable des Nations Unies.

Selon la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), une course contre la montre s’est engagée dans ce pays d’Afrique de l’Est, qui cherche à achever sa transition démocratique en organisant des élections libres et crédibles en décembre 2024.

« Alors qu’il ne reste que 17 mois pour respecter les échéances de la feuille de route avant les élections de 2024, je répète ce que j’ai dit lors d’une précédente conférence de presse, à savoir que l’année 2023 est une année décisive », a affirmé le chef de la MINUSS, Nicholas Haysom, lors d’une conférence de presse à Djouba, la capitale du pays. 

Dans cette course contre la montre, la Mission onusienne estime qu’il est notamment nécessaire de reconstituer trois organes essentiels, à savoir la Commission nationale de révision constitutionnelle, la Commission électorale nationale et le Conseil des partis politiques.

Il s’agit également de finaliser les dispositions transitoires en matière de sécurité, de faire progresser le processus d’élaboration d’une constitution permanente ainsi que de « créer des espaces civiques et politiques où chaque citoyen est libre de débattre et de s’engager sans crainte sur les options politiques et constitutionnelles auxquelles le pays est confronté ». 

Crédibilité, transparence et inclusivité, garants de la légitimité

« Il ne suffit pas d’organiser des élections : la crédibilité, la transparence et l’inclusivité du processus sont les garants de la légitimité. Cela implique que les partis politiques puissent s’enregistrer et faire campagne librement ; une société civile qui servira de bras armé pour l’éducation civique et agira en tant qu’observateur du processus. Cela inclut des médias qui peuvent rendre compte du processus et donner de l’espace à la diversité des voix et des opinions pour que les électeurs puissent faire des choix éclairés », a déclaré le chef de la Mission onusienne au Soudan du Sud. 

A cet égard, il pense que la communauté internationale sera disposée à soutenir le processus de paix et les élections si les principales parties prenantes à ces élections prennent des mesures tangibles. « Mais des décisions clés concernant les structures électorales, constitutionnelles et sécuritaires doivent être prises d’urgence ; et ces décisions ne nécessitent pas de ressources supplémentaires particulières. Le succès dans ce domaine persuadera les donateurs et les partenaires internationaux qu’un Soudan du Sud pacifique et sûr est un lieu viable pour l’investissement et le soutien », a-t-il ajouté.

Cet appel du Représentant spécial pour le Soudan du Sud intervient alors que les violences intercommunautaires continuent également de s’intensifier et que des dizaines de milliers de personnes continuent de se réfugier dans le pays, fuyant les combats au Soudan voisin. Le chef de la MINUSS a d’ailleurs souligné l’impact de la crise soudanaise. 

L’impact du conflit au Soudan voisin

« La guerre au Soudan domine l’attention régionale et mondiale, alors que le Soudan du Sud supporte une partie de la crise. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté, réduisant la capacité des ménages vulnérables à accéder à la nourriture et à satisfaire leurs besoins de base, tandis que la réduction du commerce transfrontalier a entraîné une pénurie localisée de produits alimentaires », a-t-il déclaré. 

Selon les derniers décomptes, quelque 190.000 entrées ont été enregistrées, la grande majorité d’entre elles étant des Sud-Soudanais, a révélé M. Haysom. 

Face à cet afflux important, l’ONU redoute que la congestion et la concurrence accrue pour des ressources limitées puissent « exacerber les tensions intercommunautaires existantes entre les rapatriés et les communautés d’accueil, ainsi qu’entre certaines communautés de rapatriés ». « Cela doit être évité », a-t-il dit, relevant que la Mission onusienne a intensifié ses patrouilles et renforcé sa présence militaire à Renk afin de prévenir toute flambée de violence ».

En outre, M. Haysom a parlé des efforts continus de la mission pour protéger les civils dans et autour de Malakal, dans le Haut-Nil, où l’impact des affrontements du mois dernier dans le site de protection de l’ONU sur les communautés est toujours palpable. Outre la réponse proactive de la Mission face aux escalades signalées dans le Jonglei et le Grand Pibor, il a aussi mis en garde contre la poursuite du conflit lié au bétail dans les Equatorias.   

Uganda: Refugee hosting communities to get internet connections

Source: Africa Press Organisation – English

Refugee hosting districts around the country will soon be connected to high speed internet under the Uganda Digital Acceleration Project (UDAP-GOVNET).

According to Dr. Hatwib Mugasa, the Executive Director of the National Information Technology Authority (NITA-Uganda), the move aims at promoting digital inclusion in the 12 districts hosting refugees.
“We shall deploy 80 mobile broadband masts, purchase additional bandwidth, develop a telecentre for refugee hosting communities, set up an e-waste management centre and expand Wi-Fi hotspot sites,” Mugasa said.

Mugasa made this revelation while appeared before the  Committee on ICT and National Guidance on Wednesday, 02 August 2023.

Mugasa (L) said the refugees and the host communities will soon have access to the internet

Mugasa said that the International Development Association (IDA) of the World Bank is satisfied with government’s refugee protection framework.
To ensure the success of the UDAP project, 53 district headquarters have been connected to the national backbone infrastructure (NBI) under the last mile connectivity project.

Another 61 local government sites have been connected.

Hon. Gorreth Namugga (NUP, Mawogola South) put NITA-U to task on their impact on improving e-services within government.
“What brings about this complaint by local governments of the system being on and off? The infrastructure is there but I doubt that it is performing up to your expectation,” Namugga said.

Collin Babirukamu, the Director for E-government at NITA-U said the authority is providing a platform to integrate the different systems used at the administrative centres.

He said reducing the unit cost of a smartphone on the market will improve access to e-governance services.
“We still have taxes on these smartphones which are inhibiting e-government usage. We want to have all these services on a phone so that one can get a passport or driving permit on their mobile devices,” Babirukamu said.

Legislators, however, expressed concern on the level of security of Uganda’s internet backbone system.

Hon. Joyce Bagala (NUP, Mityana District Woman Representative) was not convinced by a NITA-U report indicating the cyber threat awareness to be at 87 per cent.
“Is the awareness really at this level? Because if it were, then the situation of issues that occur online would not be happening. There may be awareness but I am not convinced by your figure,” said Bagala.

Richard Obita, the Director for Planning, Research and Development at NITA-U said they have made deliberate efforts to sensitise the public on matters pertaining to cyber security.
“We hired a firm to do an independent assessment on awareness of cyber threats, as a requirement by the World Bank. This project was done across the country and we will share an analysis of the target respondents,” Obita added.

Sudan conflict displaces nearly four million: United Nations (UN) migration agency

Source: Africa Press Organisation – English

Conflict in Sudan has forced nearly four million people to flee their homes in a little over 100 days, the UN migration agency, IOM, has warned. 

Latest data from IOM’s displacement matrix indicates that the clash between the Sudanese army and paramilitaries has uprooted a staggering number of people, with more than 926,000 seeking refuge abroad and a total of 3.02 million internally displaced. 

According to IOM’s latest humanitarian situation update, individuals have been forced to leave all of Sudan’s 18 states. Those with the highest proportions of displaced people are River Nile (15 per cent), North (11 per cent), North Darfur (9 per cent) and White Nile (9 per cent).

IOM field teams have reported that the majority of internally displaced individuals, 71 per cent, originated from Khartoum State. 

The UN organization emphasized that the current estimate of displacements over the past 108 days surpasses the total recorded for the previous four years. But it also noted that access to many areas remains impossible because of the fighting, meaning that current assessments have been based on preliminary reports or estimates.

Shelter across borders

A total of 926,841 people have now sought refuge in neighboring countries such as Egypt, Libya, Chad, the Central African Republic, South Sudan, and Ethiopia. Sudanese nationals accounted for more than two-thirds of these arrivals, while foreign nationals and returnees made up the remaining third, IOM said. 

To mark 100 days since the start of the conflict on 24 July, UN High Commissioner for Refugees Filippo Grandi said that it was “time for all parties to this conflict to immediately end this tragic war”, amid growing concerns for refugees fleeing Sudan. 

According to the UN refugee agency, UNHCR, conditions have been “harrowing” for those reaching shelter in neighbouring countries, where displacement camps are overcrowded and the looming rainy season has made relocation and aid deliveries harder. 

Echoing those concerns, the IOM also warned on Wednesday that the rains pose a significant risk of flooding and could exacerbate the already fragile conditions. 

Horrors of war

Since mid-April, the conflict between Sudan’s armed forces and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) has caused displacement, death, injury and an unfolding humanitarian crisis. Reports of looting, attacks on public institutions and the occupation of private homes continue in the capital Khartoum, while clashes persist in four out of the five Darfur states.

Last week, the World Health Organization (WHO) reported cases of infectious diseases and other illness among displaced populations who have sought shelter in hard-to-reach locations, where health services are limited. The UN agency also reported that more than 50 health facilities have been attacked. 

Although the WHO is supporting health services both in Sudan and bordering countries, the organization warned that the health crisis has impacted the entire region. And as efforts continue to bring about an end to the fighting, humanitarians fear that the situation could worsen for already vulnerable civilians caught up in the conflict.

Fifth National Council of Eritrean American (NCEA) conference in Seattle

Source: Africa Press Organisation – English

The 5th conference of the National Council of Eritrean American convened on 1 August in Seattle under the theme “Succession of Generations for Bright Future”.

The conference was graced by the regional Governors of Eritrea including Ambassador Abdella Musa of Anseba Region, Ambassador Ali Mahmud Hirui of Gash Barka Region, and Ms. Asmeret Abraha of the Northern Red Sea Region.

The conference is being attended by over 500 representatives of national associations and organizations as well Americans friends of Eritrea.

Mr. Berhane Gebrehiwet, Charge d’Affairs at the Eritrean Embassy in the US, stated that the conference is unique because it is being held at a time when Eritrea has triumphed over the complex external hostilities and is marching towards a promising future.

Mr. Berhane also urged a thorough review of the activities that have been carried out thus far and design development programs that are appropriate for the current situation.

Ambassador Ali Hirui Mahmud also gave extensive briefing on the objective situation in the homeland as well as the role of Diaspora nationals in the national affairs.

The participants also conducted extensive discussion on the reports presented by the various heads of national organizations and associations.

The conference was highlighted by a cultural troupe from Eritrea.

Mauritania’s Quest for Green Hydrogen Financing

Source: Africa Press Organisation – English (2) – Report:

NOUAKCHOTT, Mauritania, August 2, 2023/APO Group/ —

The Mauritanian government has placed green hydrogen as a strategic development opportunity under efforts to position the country as a global hydrogen hub. However, to achieve this objective, significant investments are required. Moustapha Bechir, Director General of Hydrocarbons at Mauritania’s Ministry of Petroleum, Energy and Mines, stated in an exclusive interview with Energy Capital & Power (ECP) (https://www.EnergyCapitalPower.com) that, “With its sunshine, year-round winds and extensive coastline, Mauritania has the potential to become a leading green hydrogen producer in the region and the world.”

However, challenges associated with lack of investment and infrastructure have largely restricted industry growth.

According to a McKinsey analysis, meeting the green hydrogen goals of top African countries will require up to $55 billion in investment by 2030 and $900 billion by 2050. The main infrastructure challenges in the MSGBC nation, according to Isselmou Lehbib, Director of the Port of Ndiago in Mauritania, are a lack of roads connecting ports to the rest of the nation; an absence of power; and a shortage of pipelines.

“The main projects, like Nour or Aman, are located northeast of Nouakchott, in the middle of the desert, near the mining region, and we need to unlock these areas,” Lehbib said in an interview with ECP. As such, Mauritania is pursuing a range of financing mechanisms to grow its green hydrogen market.

The Support of the World Bank and the AfDB

The African Development Bank (AfDB) and the World Bank have emerged as top advocates for Mauritania’s green hydrogen initiatives. The AfDB is supporting Mauritania in areas such as legal frameworks, local procurement requirements and green hydrogen knowledge transfer, while the World Bank has released the country’s Roadmap for Low-Carbon Hydrogen Development, providing support through policy advise and frameworks.

Loana Billieux, World Bank Communications Associate for Western and Central Africa, agrees that large investments are needed in Mauritania to unleash the potential of green hydrogen. “Mauritania has significant potential in hydrogen production through gas reforming and renewable energy-powered electrolysis,” she explained to ECP, “But the sector requires substantial investments and impact management throughout the value chain.”

Support from these multinational development finance institutions is not enough, and as such, Mauritania is looking towards the private sector to fund projects. The government signed an agreement with Britain’s bp for the evaluation of the technical and commercial feasibility of green hydrogen Additionally, companies such as Conjuncta, CWP Global, Total Eren and Chariot are spearheading projects. These developments barely scratch the surface of the country’s green hydrogen potential, and the government is inviting new private players to join the market.

In Search of State Partners

Mauritania has also turned to its regional neighbors to finance the green hydrogen market. Abdessalam Ould Mohamed Saleh, Mauritania’s Minister of Economy and Sustainable Development, is touring the world to meet with and encourage possible state investors. Last June, he proposed that Belgium serve as the first entry point for Mauritanian green hydrogen in Europe. He put forward a bilateral memorandum of understanding for European authorities to consider.

Saleh also met with Wung Wentao, China’s Minister of Economic Cooperation and Trade, to discuss bilateral investment and cooperation opportunities, notably in the field of green hydrogen. China intends to put 50,000 hydrogen fuel-cell vehicles on the road by 2025, as well as establish a number of hydrogen-recharging stations, making it a viable market for Mauritanian green hydrogen.

With the government inviting regional investors, private sector players and global financiers to join the lucrative Mauritanian green hydrogen market, the upcoming MSGBC Oil, Gas & Power conference – scheduled for November 21-22 in Nouakchott – will connect stakeholders, providing a platform for deals to be signed and investment secured. For more information, click here (https://apo-opa.info/3OHK6dn).

Spain Pledges Support for Libya Energy & Economic Summit 2023

Source: Africa Press Organisation – English (2) – Report:

TRIPOLI, Libya, August 2, 2023/APO Group/ —

In preparation for the Libya Energy & Economic Summit 2023 (www.LibyaSummit.com), the Ambassador of Spain, His Excellency Javier Ga-Larrache Olalquiaga, met today with representatives of the organizer of the summit.

The Ambassador met with James Chester, Senior Director of organizing company Energy Capital & Power (EnergyCapitalPower.com), and with the local partner, Libyan businessman Ahmed Al-Ghazali, Vice President of the American Chamber of Commerce in Libya.

The Spanish Ambassador expressed his country’s readiness to support the event, stressing his interest that Spanish companies take a major role in this 2023 edition.

The strong role of Spain’s companies in supporting Libya’s economic growth, and their participation in the Libya Energy & Economic Summit 2023, will complement their presence at the previous summit in 2021.

The Ambassador congratulated the organizers on a successful 2021 summit and highlighted that renewable energy in particular would be a focus area for Spain and its companies in this year’s event (https://apo-opa.info/3KtD5dt).

For more information about participation as an official delegation at the Libya Energy & Economic Summit 2023, contact the conference director at james@energycapitalpower.com. Contact the Energy Capital & Power sales team at sales@energycapitalpower.com for sponsorship options or talk to the registration team at register@energycapitalpower.com to get your delegate tickets.

Índia contribui com 2 milhões de dólares enquanto nova parceira do Mecanismo de Inclusão Financeira Digital em África

Source: Africa Press Organisation – Portuguese

O governo indiano contribuirá com 2 milhões de dólares para o Mecanismo de Inclusão Financeira Digital em África (ADFI) (https://apo-opa.info/3OqWehA), sediado e gerido pelo Banco Africano de Desenvolvimento (www.AfDB.org), afirmando o seu compromisso de ajudar a quebrar as barreiras ao crescimento e utilização de soluções financeiras digitais e acelerar a inclusão financeira em África.

Reconhecida mundialmente pelo sucesso do seu sistema de pagamentos públicos digitais que transformou a governação, a inclusão financeira e a resiliência de milhões de pessoas em todo o país, a colaboração da Índia com o ADFI permite que a instituição aprenda com as melhores práticas e ajude a ampliar as iniciativas para atender às necessidades das pessoas financeiramente excluídas e carentes em África.

Apesar da crescente evidência de que a digitalização catalisa o desenvolvimento sustentável em África, dados recentes (https://apo-opa.info/3KqhmDn) mostram que quase metade da população adulta do continente não beneficia de soluções financeiras digitais, em particular as mulheres, os jovens, os agricultores, as pequenas empresas e as comunidades rurais.

Manisha Sinha, Secretária Adjunta do Departamento de Assuntos Económicos e Membro Principal do Conselho de governadores do ADFI para a Índia, afirmou que o modelo único, acessível, inclusivo e equitativo da Infraestrutura Pública Digital (DPI) indiana oferece oportunidades de aprendizagem partilhada em todo o ecossistema financeiro digital.

“O papel pioneiro da Índia nos serviços financeiros digitais, alargando a inclusão financeira a áreas rurais remotas e criando infraestruturas para a digitalização dos serviços financeiros, abre uma oportunidade significativa para a Índia trabalhar no âmbito em parceria com o ADFI para partilhar a aprendizagem e a experiência sobre infraestruturas públicas digitais para promover a inclusão financeira digital em todo o continente”, acrescentou Sinha.

O ADFI apoia a estratégia decenal do Banco Africano de Desenvolvimento, centrada no crescimento inclusivo e numa das cinco prioridades estratégicas, conhecidas como High 5: melhorar a qualidade de vida dos povos de África. O seu papel também está alinhado com o mandato do Departamento de Desenvolvimento do Setor Financeiro para melhorar o acesso ao financiamento para os carenciados O ADFI trabalha para potenciar serviços financeiros digitais inclusivos através dos três pilares genéricos estratégicos da infraestrutura, política e regulamentos e produtos inovadores. A construção de capacitação e a inclusão de género incluem-se em todas as intervenções.

Solomon Quaynor, Vice-Presidente do Banco para o Setor Privado, Infraestruturas e Industrialização, afirmou: “Congratulamo-nos com o apoio do Governo da Índia ao papel catalisador que o ADFI tem vindo a desempenhar na aceleração de um maior acesso e utilização de soluções financeiras digitais e da inclusão financeira em todo o continente. Esperamos trabalhar em conjunto para acrescentar a aprendizagem da história de sucesso das infraestruturas públicas digitais da Índia ao nosso crescente portfólio de iniciativas de soluções financeiras digitais para aumentar o impacto na maior capacitação económica, resiliência e crescimento em toda a África.”

L’Inde, nouveau partenaire de la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique, s’engage à verser 2 millions de dollars pour stimuler l’inclusion financière numérique en Afrique

Source: Africa Press Organisation – French

Le gouvernement indien contribuera à hauteur de 2 millions de dollars à la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI) (https://apo-opa.info/3OqWehA), hébergée et gérée par la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), affirmant ainsi son engagement à aider à lever les obstacles à la croissance et à l’adoption de solutions financières numériques et à accélérer l’inclusion financière en Afrique.

Reconnue mondialement pour le succès de son système de paiements publics numériques qui a transformé la gouvernance, l’inclusion financière et la résilience pour des millions de personnes à travers le pays, l’Inde, par sa collaboration avec l’ADFI, permet à la facilité de tirer des enseignements des meilleures pratiques et d’aider à amplifier les initiatives pour répondre aux besoins des personnes financièrement exclues et défavorisées en Afrique.

Bien qu’il soit de plus en plus évident que la numérisation catalyse le développement durable en Afrique, des données récentes (https://apo-opa.info/3KqhmDn) montrent que près de la moitié de la population adulte du continent ne bénéficie pas de solutions financières numériques, en particulier les femmes, les jeunes, les agriculteurs, les petites entreprises et les communautés rurales

Manisha Sinha, secrétaire adjointe au Département des affaires économiques et membre principal du Conseil d’administration de l’ADFI pour l’Inde, a déclaré que le modèle unique, abordable, inclusif et équitable de l’infrastructure publique numérique de l’Inde offre des possibilités d’apprentissage partagé dans l’ensemble de l’écosystème de la finance numérique.

« Le rôle pionnier de l’Inde dans les services financiers numériques, l’extension de l’inclusion financière aux zones rurales reculées et la création d’infrastructures pour la numérisation des services financiers, offre à l’Inde une excellente opportunité d’œuvrer au sein du partenariat de l’ADFI pour partager l’apprentissage et l’expertise sur l’infrastructure publique numérique afin de promouvoir l’inclusion financière numérique à travers le continent », a ajouté Mme Sinha.

L’ADFI soutient la stratégie décennale de la Banque africaine de développement axée sur la croissance inclusive et la priorité « High 5 » qui vise à Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique. Son rôle s’aligne également sur le mandat du Département du développement du secteur financier de la Banque, qui est d’améliorer l’accès au financement pour les populations défavorisées. L’ADFI s’emploie à transposer à plus grande échelle des solutions financières numériques innovantes dans le cadre des trois grands piliers stratégiques que sont l’infrastructure, les politiques et réglementations ainsi que les produits innovants. Le renforcement des capacités et l’inclusion de la dimension genre sont transversaux à toutes les interventions.

Solomon Quaynor, vice-président chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’industrialisation de la Banque africaine de développement, a déclaré : « Nous sommes heureux que le gouvernement indien soutienne le rôle de catalyseur joué par l’ADFI dans l’accélération de l’accès et de l’utilisation des solutions financières numériques et de l’inclusion financière sur l’ensemble du continent. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler ensemble pour intégrer les enseignements tirés de l’expérience réussie de l’Inde en matière d’infrastructure publique numérique dans notre portefeuille croissant d’initiatives de solutions financières numériques afin d’accroître l’impact sur l’autonomisation économique, la résilience et la croissance en Afrique. »

India commits $2 million as new partner in Africa Digital Financial Inclusion Facility to boost digital financial inclusion across Africa

Source: Africa Press Organisation – English (2) – Report:

ABIDJAN, Ivory Coast, August 2, 2023/APO Group/ —

The Indian government will contribute $2 million to the Africa Digital Financial Inclusion Facility (ADFI) (https://apo-opa.info/3OqWehA), housed and managed by the African Development Bank (www.AfDB.org), affirming its commitment to help break down barriers to the growth and uptake of digital financial solutions and accelerate financial inclusion in Africa.

Globally recognised for the success of its digital public payments system that has transformed governance, financial inclusion and resilience for millions of people nationwide, India’s collaboration with ADFI enables the facility to learn from best practices and help scale up initiatives to meet the needs of financially excluded and underserved people in Africa.

Despite the growing evidence of digitization catalyzing sustainable development in Africa, recent data (https://apo-opa.info/3KqhmDn) shows that nearly half the continent’s adult population does not benefit from digital financial solutions, particularly women, youth, farmers, small businesses and rural communities.

Manisha Sinha, Additional Secretary in the Department of Economic Affairs and Principal ADFI Governing Council Member for India said that the unique, affordable, inclusive, and equitable model of India’s Digital Public Infrastructure (DPI) offers shared learning opportunities across the digital finance ecosystem.

“India’s pioneering role in digital financial services, extending financial inclusion to remote rural areas and creating infrastructure for digitisation of financial services, opens a significant opportunity for India to work within the ADFI partnership to share learning and expertise on digital public infrastructure to further digital financial inclusion across the continent,” added Ms Sinha.

ADFI supports the African Development Bank’s Ten-Year Strategy focus on inclusive growth and the High 5 priority to Improve the quality of life for the people of Africa. Its role also aligns with the Bank’s financial sector development department’s mandate to improve access to finance for the underserved. ADFI works to scale innovative digital financial solutions under the three broad strategic pillars of infrastructure, policies and regulations and product innovation.  Capacity building and gender inclusion cut across all interventions.

Solomon Quaynor, African Development Bank vice president for the Private Sector, Infrastructure and Industrialization, said, “We welcome the Government of India’s support of the catalytic role ADFI has been playing in accelerating greater access and usage of digital financial solutions and financial inclusion across the continent. We look forward to working together to add learning from India’s digital public infrastructure success story within our expanding portfolio of digital financial solutions initiatives to enhance the impact on greater economic empowerment, resilience and growth across Africa.”

Burundi : la Banque africaine de développement évalue positivement la mise en œuvre de ses projets et programmes

Source: Africa Press Organisation – French

Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) s’est félicité de la mise en œuvre du Document de stratégie-pays pour le Burundi pour la période 2019-2023 après une mission d’évaluation forte d’une quinzaine d’experts conduite par le représentant pays du Groupe de la Banque au Burundi, Pascal Yembiline. Les membres de la mission ont échangé du 3 au 14 juillet 2023 avec les autorités et les cadres supérieurs du pays impliqués dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement financés ou cofinancés par l’institution.

Approuvé en 2019, le Document de stratégie pays (DSP) du Groupe de la Banque pour le Burundi couvre la période de 2019 à 2023. Il vise à aider le pays à faire face aux facteurs de fragilité et à renforcer sa résilience en s’appuyant sur deux piliers essentiellement : appuyer le développement et la transformation de l’agriculture, et améliorer les infrastructures de transport et d’énergie. Le document, dont certains projets ont bénéficié du cofinancement des partenaires au développement a permis de mobiliser environ 131 millions de dollars et deux projets phares sont en cours de préparation devant porter ce chiffre à 245 millions de dollars. À cela s’ajoute une assistance technique au secteur privé pour la préparation d’un projet de construction de deux centrales hydro-solaires hybrides, ainsi qu’une facilité de garantie des transactions au profit d’une banque privée, pour un montant total de 6 millions de dollars.

Au total, 12 projets ont été approuvés dans des domaines de l’énergie, des transports, de l’agriculture, du social, et du secteur privé. Avec un taux de mobilisation des ressources de 70%, la mise en œuvre du document qui est en phase avec le Plan national de développement du Burundi 2018-2027 a été jugée satisfaisante. Toutefois, la mission de la Banque relève que la performance du portefeuille du secteur public qui enregistre un taux de décaissement moyen de 35,6 % reste faible.

Remerciant la Banque africaine de développement pour ses appuis multiformes en faveur du Burundi, le ministre burundais des Finances, du Budget et de la Planification économique, Audace Niyonzima a souligné que « le gouvernement du Burundi se félicite de l’achèvement du Document de stratégie pays 2019-2023 qui arrive au moment où le pays se tourne vers le développement et s’est formellement engagé dans un vaste processus de réformes économiques et sociales, destinées à booster la croissance économique et l’intégration régionale ».

Le chef de la mission, Pascal Yembiline a noté que la mise en œuvre du document s’est déroulée dans un contexte marqué par des défis liés notamment aux effets des changements climatiques qui impacte sur les projets d’infrastructures, à la pandémie de Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui ont exacerbé la vulnérabilité de l’économie du Burundi. Cependant, il précisé que « les ressources mobilisées ont permis le financement de projets et programme en vue de mettre en place les infrastructures, indispensable de la résilience du pays face aux chocs et de renforcer les bases d’un développement durable et inclusif du Burundi ».

La mission d’évaluation a été l’occasion de faire une analyse des performances économiques et sociales, ainsi que les principaux défis, contraintes et opportunités du Burundi afin de proposer des réformes à mettre en œuvre pour favoriser une croissance économique forte, soutenue, inclusive et durable. 

L’évaluation a également fait ressortir une économie fortement vulnérable aux chocs extérieurs due à la forte dépendance de quelques produits d’exportation et d’importation. Il en résulte la nécessité de renforcer les bases productives mais aussi la rendre plus forte et inclusive, favorisant une allocation plus efficace des ressources et un développement de la résilience économique.

La mission a également formulé des recommandations pour des réformes structurelles dans certains secteurs, et qui seront prises en compte dans l’élaboration du nouveau cadre de coopération entre la Banque et le Burundi. Ce cadre prendra en compte les leçons apprises dans la mise en œuvre du Document de stratégie pays 2019-2023, la revue du portefeuille-pays et les conclusions de la note de diagnostic pays.

Les discussions avec le gouvernement burundais qui ont déjà débuté devraient permettre aux deux parties de s’accorder sur les domaines prioritaires du prochain document de stratégie pays pour 2024-2028.