Angola: Baía de Moçâmedes -Criado Gabinete de Gestão do Projecto de Desenvolvimento Integrado

Source: Africa Press Organisation – Portuguese

O Projecto  de Desenvolvimento Integrado da Baía de Moçâmedes vai ser dirigido por um Gabinete de Gestão e Operacionalização, abreviadamente designado por “GO-MOÇÂMEDES”, sob dependência do Ministério dos Transportes.

De acordo com o Despacho Presidencial n.º 185/23, de 28 de Julho, o Executivo criou este gabinete especializado para gestão dinâmica e o acompanhamento do Projecto de Desenvolvimento Integrado da Baía de Moçâmedes, de modo que seja executado e utilizado dentro dos padrões recomendados internacionalmente, com vista ao desenvolvimento económico e social do país.

O “GO-MOÇÂMEDES” é um órgão de apoio do Ministério dos Transportes no processo de gestão e o acompanhamento do Projecto de Desenvolvimento Integrado da Baía de Moçâmedes, dotado de autonomia administrativa e patrimonial.

Relativamente às atribuições, este órgão vai monitorar e coordenar, de forma integrada, todas as fases de construção e implementação do projecto, bem como preparar, após a construção, as condições para a operacionalização das infra-estruturas marítimas e portuárias.

O “GO-MOÇÂMEDES” deve ainda coordenar o calendário de execução do projecto, analisar e propor o orçamento de arranque da operação dos terminais, disponibilizar informações consolidadas, e realizar road-show internacional para a identificação de investidores.

Para o desempenho das suas atribuições, o GO-MOÇÂMEDES deve articular a sua intervenção com o Governo Provincial do Namibe, com os representantes do Departamento Ministerial responsável pelas finanças públicas, com a Entidade Reguladora do Subsector Marítimo e Portuário e com as comissões multissectoriais criadas para o acompanhamento do projecto.

Turkish Cooperation and Coordination Agency (TİKA’s) Seed and Fertilizer Support to the Farmers in Somaliland

Source: Africa Press Organisation – English

Turkish Cooperation and Coordination Agency (TİKA) provided seed and fertilizer support to the farmers in Somaliland.

Carried out with the cooperation of the Ministry of Agriculture of Somaliland and TİKA, in the scope of the Agricultural Development and Fight Against Drought Project, seed and chemical fertilizer (Sorghum, corn, pea seeds) support was provided to 100 farmers.

With the project put into practice in 2021, motor pumps and agricultural equipment were provided to farmers.

The development of the farming areas of the surrounding villages of the city of Hargeisa, increase in the productivity and quality of the agricultural output, taking precautions for the possible shortage considering the region’s geographic and climatic characteristics and fighting against drought were aimed at the project.

Minister of Agriculture of Somaliland, Abdulkadir Iman Warsame; Republic of Turkey’s Deputy Consul General, Onuralp Doğan Çakır; TİKA’s Coordinator in Somalia, İlhami Turus and the farmers that will benefit from the project attended the delivery ceremony.

Programme Formation des Formateurs (FdF) en Gestion de Conflit : Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et Centre Africain pour la Résolution Constructive des Conflits (ACCORD) s’embarquent officiellement sur le chemin de la construction d’une Culture de la Paix en Afrique avec un 1er atelier

Source: Africa Press Organisation – French

L’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) de CGLU Afrique (www.UCLGA.org) et le Centre Africain pour la Résolution Constructive des Conflits (ACCORD) basé à Durban, Afrique du Sud, ont donné le coup d’envoi de leur Programme de Formation des Formateurs (FdF) sur la Gestion des Conflits avec un Atelier qui s’est déroulé du 16 au 22 juillet 2023, au Centre de Conférence Al Akhawayn, à Ifrane, Royaume du Maroc.    

Cet atelier était la première étape de l’important programme de formation des formateurs en Gestion de Conflits qui se terminera par la cérémonie de remise de certificats en 2025, lors du 10ème Sommet Africités au Caire, Égypte.    

Quinze (15) participants de 10 pays de 3 régions africaines, à savoir l’Afrique du Nord (Maroc, Tunisie et Libye), l’Afrique de l’Ouest (Gambie, Ghana et Bénin) et l’Afrique de l’Est (Somaliland, Ouganda, Mozambique et Malawi) se sont réunis pour suivre l’atelier. La cohorte est composée de membres de CGLU Afrique qui sont des représentants des gouvernements locaux, ainsi que du réseau et du personnel de l’organisation.    

L’ouverture de l’atelier a été marquée par les discours adressés aux participants par :   

  • Dr. Najat Zarrouk, Directrice du Développement, de la Gestion des Connaissances et d’ALGA de CGLU Afrique ;     
  • Mme Savannah Wilmot, Chargée de Programme Senior à ACCORD ;    
  • M. Abdelkrim Marzouk, Doyen des Partenariats avec le secteur public et de la Formation continue à l’Université Al Akhawayn ;    
  • M. Bouchaib Es-Skali, Secrétaire Général de la Province d’Ifrane. 

“ACCORD apporte 30 ans d’expérience dans la gestion des conflits, tandis que CGLU Afrique possède une connaissance et une compréhension approfondies de la réalité des conflits au niveau local. En cette période critique où les conflits continuent de défier et d’impacter les communautés, il est primordial de nous équiper pour aborder activement ces questions. Le moment choisi pour cette FdF sur la gestion des conflits ne pourrait être plus crucial. En investissant dans le développement de compétences en gestion et de facilitation des processus de résolution des conflits, nous adoptons une position proactive en vue de construire des communautés pacifiques et prospères à travers notre continent. C’est grâce aux efforts collectifs de personnes formées comme vous que nous pouvons créer un changement durable et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour l’Afrique que nous voulons”, a déclaré Dr. Najat Zarrouk, directrice d’ALGA, qui a exprimé sa sincère gratitude pour le partenariat solide et stratégique avec ACCORD, ainsi que pour sa confiance et son soutien.     

Mme Savannah Wilmot, Chargée de Programme Senior à ACCORD, a remercié les participants pour leur engagement en faveur d’un avenir meilleur et CGLU Afrique en tant que “partenaire estimé” d’ACCORD. “Nous avons depuis longtemps reconnu le rôle très important des gouvernements locaux dans la prévention, l’atténuation et la résolution des conflits. Nous pensons que la résolution des conflits par le dialogue et des approches constructives est un moyen d’empêcher les conflits de passer du niveau local au niveau régional ou même national, ce qui a des ramifications encore plus importantes. En tant qu’acteurs des collectivités locales, vous êtes les mieux placés pour être les premiers à réagir à ces types de conflits. En tant que formateurs qualifiés, vous pouvez dispenser une formation de grande qualité en utilisant votre expérience directe et vos compétences pratiques d’une manière que nous, en tant qu’organisation externe, ne pourrions jamais reproduire”, a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le Secrétaire Général de la Province d’Ifrane, M. Bouchaib Es-Skali, a souhaité la bienvenue aux participants au Maroc et a exprimé l’honneur pour la ville d’Ifrane d’accueillir l’atelier de formation des formateurs. “La présence de nos frères et sœurs africains de différents pays témoigne de notre destin commun, et nous apprécions énormément la présence des femmes dans cet atelier, signe de leadership sur le continent”, a-t-il ajouté.

Les participants ont également été accueillis par le Doyen des Partenariats avec le secteur public et de la Formation continue à l’Université Al Akhawayn, M. Abdelkrim Marzouk, au nom du Président de l’Université. “Nous sommes heureux que les organisateurs aient choisi le Centre de conférence d’Akhawayn à Ifrane. Vous verrez que c’est un lieu d’apprentissage”, a-t-il déclaré, avant de présenter brièvement le Master en Management des Villes Africaines qui a été ouvert par Al Akhawayn en collaboration avec ALGA. “La première cohorte francophone suit le Master en ligne et sera diplômée cette année d’une institution accréditée unique en son genre. La deuxième cohorte est anglophone et suivra le Master en personne plus tard en 2023 pour bénéficier également de notre grande expertise dans le domaine”

La formation et l’animation ont été assurées par les experts et praticiens de la consolidation de la paix, M. Philip Visser, responsable des Connaissances appliquées et de l’Apprentissage à ACCORD, et Mme René Ngwenya, formatrice consultante et analyste des conflits à ACCORD.   

“Mon espoir pour cette première cohorte de stagiaires est qu’ils utilisent ce qu’ils ont appris et ce qu’ils apprendront dans leur travail quotidien. Il serait formidable qu’ils parviennent à résoudre les conflits d’une manière à laquelle ils n’avaient pas pensé auparavant, qu’ils préviennent l’escalade et qu’ils partagent ces connaissances en tant que formateurs ou facilitateurs. Nous savons que la pression et les défis augmentent dans les gouvernements locaux africains, c’est l’une des raisons pour laquelle ce partenariat entre ACCORD et CGLU Afrique est très important”, a déclaré M. Philip Visser, responsable des Connaissances Appliquées et de l’Apprentissage chez ACCORD. 

“Je suis satisfaite de cet atelier. Les gens ont participé volontairement et le climat était très positif. Les acteurs des gouvernements locaux ont tant à faire qu’ils n’ont pas toujours le temps de prendre un moment pour se perfectionner en matière de gestion des conflits, de négociation et d’engagement de leur écosystème et des communautés par des moyens non violents mais efficaces, c’est donc une excellente occasion et l’engagement volontaire des participants ajoute à son importance.  En tant que formatrice, j’ai le sentiment qu’il y a eu un processus réciproque de concessions mutuelles dans la formation”, a déclaré la formatrice consultante d’ACCORD, Mme René Ngwenya. Selon elle, “l’un des plus grands défis concernant la gestion des conflits dans le contexte local est le détachement qui peut exister entre le bas et le haut”. Pour garantir le succès de ce programme de formation, la “continuité” est essentielle. Elle permettra de maintenir la cohésion et la motivation des stagiaires. Le deuxième élément important est la “prise de conscience”, a déclaré Mme Ngwenya. “J’espère que nous serons tous capables de mettre en œuvre ce que nous avons appris dans nos projets et d’appliquer les différentes méthodologies sur le terrain avec de bons résultats.” 

Parmi les bénéficiaires de ce programme de formation, M. Hatem Amir, Directeur exécutif de l’Association des Municipalités Libyennes, a déclaré que la gestion des conflits jouait un rôle crucial dans sa fonction : “Compte tenu de la division politique en Libye et du processus de décentralisation en cours, les conflits au niveau local sont fréquents et ont des implications significatives pour nos communautés. La gestion efficace de ces conflits est essentielle pour assurer la stabilité, la cohésion sociale et le progrès dans les municipalités que nous servons”. Il a ajouté que ce premier atelier de formation était une “expérience inestimable qui a permis de comprendre l’état d’esprit nécessaire pour être un formateur efficace en gestion des conflits. Les exercices d’étude de cas ont été particulièrement utiles, me permettant d’appliquer les connaissances théoriques à des scénarios pratiques. Le processus de formation lui-même, y compris les sessions interactives, les discussions de groupe et les jeux de rôle, a favorisé un environnement d’apprentissage dynamique”. M. Amir aspire à promouvoir les pratiques de gestion des conflits au niveau des collectivités locales en Libye et à apporter son soutien à d’autres pays africains confrontés à des défis similaires pour mettre en œuvre des initiatives efficaces de consolidation de la paix qui renforcent l’autonomie des collectivités locales et des citoyens. 

La gestion des conflits est également un élément “central” au poste de la Secrétaire Générale par intérim de l’Association des Gouvernements Locaux de l’Ouganda (ULGA), Mme Josephine Kalege. “Au niveau local, les conflits sont inévitables car nous avons différents niveaux de formation et de sensibilisation, différents intérêts et différentes tâches à entreprendre. Cela est dû en grande partie à un manque de communication efficace, à des grandes attentes de la part des équipes et à l’incapacité d’apprécier le rôle ou le mandat de chacun”. En s’engageant dans le programme de FdF, Mme Kalege aspire à devenir une facilitatrice compétente dans son domaine afin de prévenir l’escalade des conflits et de partager ses connaissances. “J’ai l’intention de soutenir nos gouvernements locaux dans la gestion des conflits lorsque je rentrerai chez moi et j’attends avec impatience de pouvoir renforcer mes capacités en continuant à soutenir nos collectivités et leur personnel, ainsi que dans mes relations personnelles au niveau familial et dans la communauté dans laquelle je réside”.   

Pour le Secrétaire Général de l’Association des Autorités Locales de la Gambie (GALGA), M. Amadou Tambedou, la gestion des conflits et la négociation sont “clés” dans sa fonction, et “les problèmes de conflit sont prévalents au niveau du gouvernement local, dans les communautés, et il y a aussi des cas impliquant différents niveaux de gouvernement, du sous-national au niveau central”. Ce qui rend la gestion des conflits difficile, c’est “la motivation politique qui peut être à l’origine du conflit, cela complique le problème”. Pour M. Tambedou, “cet atelier était très important, car il s’agit d’un processus qui nous aidera à former de nombreuses autres personnes à la gestion des conflits. C’est aussi l’occasion de se perfectionner en matière de négociation. Cette formation a renforcé l’importance de créer systématiquement un plan de mise en œuvre après un accord, et elle m’a inculqué la détermination de ne pas abandonner, quelle que soit la complexité du cas à résoudre”

Pendant la semaine de formation à Ifrane, les participants ont eu l’occasion de visiter le campus de l’université Al Akhawayn, l’ancienne médina de la ville de Fès, centre culturel et spirituel du Maroc surnommé “Athènes de l’Afrique”, et la ville d’Azrou, où la cohorte a découvert un monument naturel et historique marocain, le plus grand cèdre appelé “Gouraud”, vieux de 800 ans.   

Alors que ce parcours de formation a officiellement commencé, CGLU Afrique et son partenaire ACCORD ont misé sur l’engagement et le dévouement des stagiaires pour partager efficacement cette formation dans leurs pays, régions et municipalités, et pour construire une culture de la paix en Afrique. Les participants et les représentants des gouvernements locaux et régionaux ont fait preuve d’un grand engagement, d’une forte motivation et ont démontré qu’ils partageaient les mêmes objectifs et les mêmes valeurs, un élan qui sera maintenu tout au long de l’atelier de formation des formateurs sur la gestion des conflits et après l’obtention du diplôme, au fur et à mesure de la tenue de réunions et de sessions de formation en ligne, de travaux à effectuer et des sessions de formation en présentiel à venir. Les participants se réuniront à nouveau avec leur étude de cas en main pour une deuxième formation en présentiel, lors de la 7ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales (FAMI VII – 2023), qui se tiendra du 20 au 26 novembre 2023, dans la ville d’El Jadida, Région de Casablanca-Settat, Royaume du Maroc. 

En savoir plus sur l’équipe de formateurs d’ACCORD à l’origine du programme de Formation de Formateurs à la Gestion de Conflits :       

Philip Visser  

Philip est un praticien sud-africain de la consolidation de la paix. Il possède une vaste expérience de travail dans des contextes de conflit actif, d’aide humanitaire et de transition politique.   

Sa carrière a débuté dans son pays d’origine, l’Afrique du Sud, où il a été travailleur social et cadre supérieur dans une ONG locale de lutte contre l’apartheid pendant la période cruciale de transition politique des années 1990. Depuis, il a travaillé avec des ONG internationales et les Nations unies en Asie du Sud-Est, au Népal, au Yémen et dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est, en tant que conseiller, formateur et mentor.   

En tant que professionnel, il offre une expérience solide, une qualité technique, des connaissances académiques et une réflexion conceptuelle et stratégique exceptionnelle. En tant que personne, il apporte un sens aigu de l’équité, de l’intégrité, de l’humilité, du respect de la diversité et de la sensibilité.   

Il a obtenu un Master en analyse et résolution des conflits à l’université George Mason, aux États-Unis, en 1989. 

Rene Ngwenya  

René est analyste des conflits et conceptrice de processus. Elle est une professionnelle accomplie du renforcement des capacités et du changement institutionnel, avec trois décennies d’expérience dans les domaines de l’éducation des adultes, du développement de la jeunesse, du développement communautaire, de la gestion de la diversité, de la transformation des conflits, de l’éducation au genre, du leadership et de la conception d’événements éducatifs.   

C’est une gestionnaire intuitive et compatissante, dotée d’une solide pratique démocratique et d’une expérience réussie en matière de gestion de projets, de constitution d’équipes et de développement de fonds.  Elle possède une expérience solide et étendue à la fois en tant que praticienne et en tant que formatrice.   

René a obtenu un Master en Leardership Educationnel et Management de la Royal Melbourne Institute for Technology University, en Australie, en 1999.   

Elle fait partie du panel de ressources d’ACCORD en tant que Formatrice et Facilitatrice de Processus.

Training-of-Trainers (ToT) Programme on Conflict Management: United Cities and Local Governments of Africa (UCLG Africa) and African Centre for the Constructive Resolution of Disputes (ACCORD) officially embark on the journey to Build a Culture of Peace in Africa with a 1st workshop

Source: Africa Press Organisation – English (2) – Report:

IFRANE, Morocco, August 4, 2023/APO Group/ —

The UCLG Africa’s (www.UCLGA.org) African Local Governments Academy (ALGA) and the African Centre for the Constructive Resolution of Disputes (ACCORD) based in Durban, South Africa, kicked off their Training-of-Trainers (ToT) Programme on “Conflict Management” with a Workshop that took place from July 16th to 22nd 2023, in Al Akhawayn Conference Center, Ifrane, Kingdom of Morocco.  

This Workshop was the first step of the important Conflict Management ToT Programme that will end with the graduation Ceremony and awarding of Certificates in 2025, during the 10th Africities Summit in Cairo, Egypt.  

Fifteen (15) Participants from 10 countries across 3 African Regions, namely North Africa (Morocco, Tunisia and Libya), West Africa (The Gambia, Ghana and Benin) and East Africa (Somaliland, Uganda, Mozambique and Malawi) gathered to attend the workshop. The cohort is composed of UCLG Africa’s members who are Local Government representatives, as well as the Organization’s Network and staff.  

The opening of the workshop was marked by the speeches addressed to the participants by: 

  • Dr. Najat Zarrouk, Director of Development, Knowledge Management and ALGA of UCLG Africa;  
  • Ms. Savannah Wilmot, Senior Programme Officer at ACCORD;  
  • Mr. Abdelkrim Marzouk, Dean of Public Sector Partnerships & Continuing Education at Al Akhawayn University;  
  • Mr. Bouchaib Es-Skali, Secretary General of the Province of Ifrane. 

“ACCORD brings 30 years of rich experience in conflict management, while UCLG Africa possesses extensive knowledge and understanding of the reality of conflict at grassroots level. In this critical time where conflict continues to challenge and impact Communities, it is paramount to equip ourselves to actively address such issues. The timing of this ToT on Conflict Management could not be more crucial. By investing in the development of skills in leading and facilitating conflict resolution processes, we are taking a proactive stance towards building peaceful and prosperous communities across our continent. It is through the collective efforts of training individuals like yourselves that we can create lasting change and pave the way for a brighter future for the Africa we want.” said ALGA’s Director Dr. Najat Zarrouk, who expressed her heartfelt appreciation for the sound and strategic partnership with ACCORD, and for their trust and support.  

ACCORD’s Senior Programme Officer, Ms. Savannah Wilmot, thanked the trainees for their commitment to a better future and UCLG Africa as ACCORD’s “esteemed partner”. She added: We have long since recognized the very important role of Local Government Stakeholders in preventing, mitigating and resolving conflict. We believe that resolving conflict through dialogue and constructive approaches is a way to prevent conflict from escalating from a local level to regional or even national level, which has even bigger ramifications. You, as Local Government Stakeholders, are in best position to be the first responders to these types of conflicts. You, as skilled trainers, can conduct high quality training using your first-hand experience and hands-on competence in ways that we as an external organization could never replicate”. 

For his part, the Secretary General of the Ifrane Province Mr. Bouchaib Es-Skali, welcomed the participants to Morocco and expressed the honor for Ifrane City to be hosting the Training-of-Trainer’s workshop. “The presence of our African brothers and sisters from different countries shows our shared destiny, and we also highly appreciate the presence of women in this workshop as a sign of Leadership in the continent”, he added.  

Participants were also welcomed by Al Akhawayn University Dean of Public Sector Partnerships & Continuing Education Mr. Abdelkrim Marzouk, in the name of the University President. “We are happy that the organizers have chosen the Akhawayn Conference Center in Ifrane. You will find that this is learning place.”, he said, before briefly introducing the Master’s degree in City Management which was opened by Al Akhawayn in collaboration with ALGA. “The first French-speaking cohort is following the Master’s online and will graduate this year from a one of a kind accredited Institution. The second cohort is English-speaking and will attend in-person later in 2023 to also benefit from our high expertise in the field”. 

The training and facilitation was provided by key peacebuilding experts and practitioners Mr. Philip Visser, ACCORD’s Manager of Applied Knowledge and Learning and Ms. René Ngwenya, ACCORD’s Consultant Trainer and Conflict Analyst.

“My hope for this first cohort of trainees is to use what they have learned and what they will learn in their daily job. It would be great if they manage to solve conflict in ways they did not think of before, prevent escalation, and share this knowledge as trainers or facilitators. We know that pressure and challenges are increasing in African Local Governments, which is one of the reasons that make this partnership between ACCORD and UCLG Africa very important”, said ACCORD’s Manager of Applied Knowledge and Learning Mr. Philip Visser.  

“I feel satisfied about this workshop. People participated willingly and there was very good spirit. Local Government Stakeholders have so much to do, they may not always have the time to sit back and upskill in Conflict Management, Negotiation, in how to engage constituencies and Communities in non-violent but effective ways, so this is a great opportunity and what adds to its importance is the voluntary commitment of the participants.  As a trainer, I feel there was a reciprocal process of give and take in the training.” said ACCORD’s Consultant Trainer Ms. René Ngwenya. According to her, “one of the biggest challenges regarding conflict management in the Local context is the disconnect that may exist between low-down and high-up”. To ensure the success of this ToT programme, “continuity” is key. It will maintain the cohesion and the motivation of the trainees. The second important element is “awareness”, said Ms. Ngwenya. “I hope we all become able to implement what we have learned in our projects and apply the different methodologies on the ground with good results”. 

Among the beneficiaries of this ToT programme, Mr. Hatem Amir, Executive Director of the Libyan Municipalities Association, said that Conflict Management plays a crucial role in his position: “Given the political division in Libya and the ongoing decentralization process, conflicts at the Local Level are prevalent and have significant implications for our communities. Effectively managing these conflicts is essential to ensure Stability, Social Cohesion, and progress in the Municipalities we serve.” He added that this first ToT workshop was an “invaluable experience that provided insights into the mindset required to be an effective trainer in Conflict Management. The case study exercises were particularly helpful, allowing me to apply theoretical knowledge to practical scenarios. The process of the training itself, including interactive sessions, group discussions, and role-playing, fostered a dynamic learning environment”. Mr. Amir aspires to promote conflict management practices at the Local Government level in Libya and extend support to other African countries facing similar challenges to implement effective peacebuilding initiatives that empower Local Governments and citizens alike.  

Conflict Management is also “central” in the position of the Acting Secretary General of the Uganda Local Governments’ Association (ULGA), Ms. Josephine Kalege. “At the Local level, conflicts are inevitable since we have different levels of training and awareness, different interests and tasks to undertake. This is largely due to failure to communicate effectively, high expectations from the teams and failure to appreciate each other’s role or mandate”. By committing to the ToT programme, Ms. Kalege aspires to become a skilled facilitator in her field to prevent conflict escalation, and to share this knowledge. “I intend to support my Local Governments in Conflict Management as I get home and I look forward for more capacity enhancement as I continue to support my Local Governments and staff as well as in my personal relationship at family level and in the community I stay”. 

For the Secretary General of the Gambia Association of Local Government Authorities (GALGA), Mr. Amadou Tambedou, Conflict Management and negotiation are “key” in his position, and “conflict issues are prevalent at the local government level, in communities, and there are also cases involving different levels of government from subnational to higher at the central level”. What makes conflict management challenging is “the political motivation that may be driving the conflict, which complicates the issue”. For Mr. Tambedou, “this workshop was very important, because it is a process that will help us train many other people on Conflict Management. It is also an opportunity to upskill in negotiation. This training reinforced the importance of systematically creating an implementation plan after an agreement, and it has inculcated the determination in me not to give up, regardless of the complexity of the case that needs to be solved”.  

During the week of training in Ifrane City, the participants had the opportunity to visit Al Akhawayn University Campus, the old medina of Fez city, the cultural and spiritual center of Morocco dubbed the “Athens of Africa”, and Azrou City, where the cohort discovered the tallest, 800-year-old “Gouraud” Cedar Tree, a natural and historic Moroccan monument.  

As this training journey began, UCLG Africa and their partner ACCORD placed their trust in the commitment and dedication of the trainees to effectively share this training in their Countries, Regions and Municipalities, and to build a culture of peace in Africa. The participants and Local and Regional Governments representatives showed high commitment, strong motivation and demonstrated shared goals and values, a momentum that shall be maintained all throughout the Training-of-Trainers workshop on Conflict Management and beyond graduation, as online meetings and training sessions take place, assignments are given and completed, and more in-person ToT events are organized. The cohort will gather once again with their case-study in hand for a second in-person ToT training, during the 7th edition of the African Forum of Territorial Managers and Training Institutes targeting the Local Government (FAMI VII – 2023), to be held from November 20th to 26th, 2023, in the City of El Jadida, Region of Casablanca-Settat, Kingdom of Morocco.   

Know more about ACCORD’s team of trainers behind the Training-of-Trainers Conflict Management Program:   

Philip Visser  

Philip is a South African reflective peacebuilding practitioner. He brings extensive and grounded experience working in active conflict, humanitarian and political transitional contexts. 

His career began in his home country, South Africa, working as a fieldworker and senior manager for a local anti-apartheid NGO during the crucial political transition of the 1990s. Since, he worked with international NGOs and the UN, across South East Asia, Nepal, Yemen and several countries in East Africa, as advisor, trainer and mentor. 

As a professional he offers grounded experience, technical quality, academic knowledge and exceptional conceptual and strategic thinking. As a person he brings a strong sense of fairness, integrity, humility, respect for diversity and sensitivity. 

He obtained a Master degree in Conflict Analysis and Resolution from George Mason University, USA in 1989. 

Rene Ngwenya 

René is a Conflict Analyst & Process Designer. She is a consummate capacity  building and institutional change professional with three decades of experience in the fields of adult education, youth development, community development, diversity management, conflict transformation, gender education, leadership and designing educational events. 

An intuitive and compassionate manager with a strong democratic practice, a successful record of project management, teambuilding and fund development.  She has strong and extensive experience in adult education, youth development, conflict resolution, gender education, peace education, diversity management, both as a practitioner and trainer. 

René obtained a Master of Education in Educational Leadership and Management from the Royal Melbourne Institute for Technology University, Australia in 1999. 

She is on the resource panel of ACCORD as a Trainer and Process Facilitator. 

Turkish Cooperation and Coordination Agency (TİKA) Supports Training Activities in Libya

Source: Africa Press Organisation – English

Turkish Cooperation and Coordination Agency (TİKA) built a playground in the İşbiliye Kindergarten in the capital of Libya, Tripoli.

Türkiye’s Ambassador to Tripoli, Kenan Yılmaz and TİKA’s Coordinator in Libya, Ali Süha Bacanakgil, along with Deputy Mayor of Hai Al-Andalus, Semir Şigvara and Libya Ministry of Education Administration of Kindergartens Management General Directorate, Abdulhakim Zirati and other authorities attended the opening ceremony of the playground built with the support of TİKA.

Ambassador Yılmaz, in his speech at the ceremony, said: “Our people showed an act shoulder to shoulder through thick and thin. Lastly, the generous support from our Libyan brothers from every region of the country during the earthquake disaster that occurred in our country showed how strong our bonds are.”

TİKA’s Coordinator in Libya, Bacanakgil, mentioned:

“Culture of solidarity is an inseparable part of our thousands of years history and morale. Today, with this fundamental, our foreign policy is built on this humane diplomacy principle. And TİKA fulfils this principle in friendly and brotherly abroad countries.”

Reminding the audience that TİKA has been active in Libya since 2011, Bacanakgil stated that more than 115 projects in different fields, including education, health, agriculture, livestock, science and culture in Libya, were performed.

İşbiliye Kindergarten is one of the achievements of TİKA in Libya

By mentioning that İşbiliye Kindergarten is one of the achievements of TİKA in Libya, the Director of Administration of Kindergarten in Andalusia Neighbourhood, Muhammed Ali İbrahim, thanked TİKA.

Stating that the kindergarten was built in 2017, İbrahim said that TİKA supported them in establishing the kindergarten and now built a 200-square meter playground in the kindergarten.

South Africa: Parliament Presiding Officers Extend Warm Wishes for Veteran Member of Parliament Prince Buthelezi’s Speedy Recovery

Source: Africa Press Organisation – English

Parliament’s Presiding Officers, National Assembly Speaker Ms. Nosiviwe Mapisa-Nqakula, and National Council of Provinces Chairperson Mr. Amos Masondo, send their warmest wishes to Prince Mangosuthu Buthelezi, a veteran Member of Parliament and leader of the Inkatha Freedom Party, for a swift and complete recovery.

Since the inception of Parliament in 1994, Prince Buthelezi has been a guiding light, exemplifying unwavering dedication and unparalleled commitment to the service of the nation. As a longstanding legislator, his contributions have been instrumental in shaping the course of our country’s democracy. His presence in the hallowed halls of Parliament has consistently resonated with wisdom, insight, and hard work.

The Presiding Officers deeply value his vast institutional knowledge, which serves as a beacon of inspiration for present and future generations of lawmakers. Prince Buthelezi’s wealth of experience and profound understanding of complex issues has often proved invaluable during critical moments in our national Legislature’s history.

In light of his recent post-back surgery, the Presiding Officers express their wishes for a swift recovery so he can return to the parliamentary chambers with renewed vigour.

The Presiding Officers stand united with South Africans in offering unwavering support and prayers during his period of recovery from this health setback.

Tropas femininas aproximam Organização das Nações Unidas (ONU) das vítimas de conflitos na República Democrática do Congo

Source: Africa Press Organisation – Portuguese

General da Missão de Paz no país, Monusco, Otávio de Miranda Filho, pediu reforço de mulheres militares para melhorar atuação internacional; congolesas falam sobre estupros generalizados, violência de grupos armados e efeitos da insegurança

O impacto da violência sobre as mulheres na República Democrática do Congo, RD Congo, é um dos maiores desafios no processo de estabilização. A comunidade internacional tem apoiado o processo nas últimas duas décadas.

A ONU observa um aumento de vítimas de estupros generalizados e do uso de agressões a elas como tática de guerra. Há relatos até em acampamentos de deslocados, segundo a organização. 

Envio de mais mulheres para as operações de paz

No mês passado, o general brasileiro que comanda a força da Missão da ONU na RD Congo, Monusco, pediu aos países que o envio de mais mulheres para as operações de paz seja uma prioridade. 

Em entrevista à ONU News, em Nova Iorque, ele disse que essa medida seria eficaz porque as mulheres civis tendem a se confidenciar com as boinas-azuis.

“A aproximação com as mulheres no Congo, tanto de grupos armados, como das comunidades ou das lideranças locais femininas, se torna muito mais fácil por causa da presença das mulheres nas nossas tropas. Ter uma participação feminina com foco exclusivo nas mulheres que estão nos grupos armados, não só, temos isso e muito mais.”

No Conselho de Segurança, Otávio de Miranda Filho recomendou ainda que se impulsionem áreas como dados e uso da tecnologia.

Eficácia da ação de mulheres no terreno

O general afirma que países com tropas na operação de paz têm dado atenção à eficácia da ação de mulheres no terreno, ao mesmo tempo que travam os ataques e a violência contra civis. Em todo o território congolês atuam mais de 116 grupos.

O general defende que a atuação feminina vai desde o apoio aos afetados pelo conflito, passa pelo seguimento da estabilização em nível local até ao incentivo à intervenção das congolesas para melhorar o dia a dia das comunidades afetadas.

“Elas conversam com essas mulheres, com as lideranças locais, percebem os problemas que estão acontecendo em relação às mulheres: violência sexual, acesso ao trabalho etc., as condições de vida e todas as dificuldades. Isso tudo chega para a ONU por intermédio, muitas vezes, dessas seções que nós temos e são compostas por mulheres em todas as nossas tropas. E é claro, pelos outros órgãos e agências que estão espalhados pelo país.”

Mecanismos de ação das autoridades 

Além de sofrer violações, as congolesas são as que mais são impactadas pela insegurança econômica principalmente nas áreas do leste.

Em março, o Conselho de Segurança adotou a Resolução 2098 que cita o efeito da violência sexual e dos conflitos sobre mulheres e crianças. 

O órgão recomendou mecanismos de ação das autoridades congolesas para proteger os direitos humanos, o Estado de direito e a independência do Judiciário, além de instituições que lidem com abusos, principalmente contra os civis mais vulneráveis.

President Tinubu Hails Frontline Businessman and Philanthropist, Alhaji Abdulsamad Rabiu on 63rd Birthday

Source: Africa Press Organisation – English

President Bola Tinubu has sent his goodwill message to frontline businessman and philanthropist, Alhaji Abdulsamad Rabiu, founder of BUA Group and the Abdul Samad Rabiu Africa Initiative (ASR Africa) on the occasion of his 63rd birthday anniversary.

President Tinubu praised the entrepreneurial ingenuity of the renowned industrialist and his abiding faith in Nigeria. He further extolled the many huge investments that the BUA Group owner has made across critical sectors of the economy through which he has created thousands of jobs for Nigerians.

The Nigerian leader used the opportunity of the industrialist’s birthday to also eulogise Alhaji Abdusamad for his massive philanthropy in education, social development, and healthcare. All of these combined efforts have positively changed lives, not only in Nigeria but also across Africa.

“I rejoice with Abdulsamad Rabiu, a great son of Nigeria and Africa on the occasion of his 63rd birthday anniversary. The founder of BUA Group is a significant businessman in Nigeria and Africa who, through his hardwork and commitment to the public good, continues to empower millions of Nigerians through the creation of employment opportunities and extensive philanthropic activities.”

“I salute his unyielding spirit and abiding faith in our country, for which he has not stopped making huge contributions to our economic growth through his many businesses.”

“On this special day, I join his family, friends, and associates to extend my good wishes and pray that the grace of the Almighty Allah will be with him. I wish the founder of BUA Group many happy returns in good health.”

A Beni, l’Etat et ses partenaires réfléchissent à des mécanismes pour en finir avec l’exploitation des ressources naturelles par les groupes armés

Source: Africa Press Organisation – French

Le gouvernement et ses partenaires se sont réunis du 1er au 3 août pour réfléchir aux causes profondes de la persistance de l’exploitation illicite des ressources naturelles par les groupes armées. Pour parler de cette question, cinquante-et-un participants dont huit femmes y ont pris part. Parmi eux, six autorités, dont le maire intérimaire de la ville de Beni.

L’organisation de ces échanges entre l’Etat congolais et les partenaires impliqués dans le secteur minier est l’une des recommandations du processus de Nairobi au Kenya, où les chefs d’État ont demandé au gouvernement congolais et aux organisations de la société civile de se pencher sérieusement sur les liens existants entre l’exploitation illégale des ressources naturelles et les conflits dans l’est de la République démocratique du Congo.

Parce que la lutte contre les groupes armés n’est pas qu’armée, elle passe aussi par d’autres voies non armées, notamment le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S) ainsi que par l’assèchement des ressources, lesquelles ressources sont le nerf de la guerre pour ces groupes armés.

C’est dans ce cadre que la MONUSCO qui accompagne toutes les initiatives de paix en RDC, et dont le mandat est d’aider les autorités à lutter contre les groupes armés, a appuyé l’organisation d’une série d’ateliers sur l’exploitation illicite des ressources naturelles par les groupes armés à Goma, à Bunia, à Bukavu et à Beni du 1er au jeudi 3 août 2023.

Le nerf de la guerre des groupes armés

Ces assises ont porté sur l’exploitation illicite du cacao et de l’or et les conflits armés dans les territoires de Beni et Lubero. Pour Blaise Bolamba, secrétaire permanent de l’ONG CPC (Congo Peace Centerqui travaille pour la construction de l’Etat, la paix et le développement, « ce sont la fraude, le pillage, la contrebande qui alimentent et enrichissent les groupes armés qui perpétuent les crimes dans l’est de la RDC ». Il affirme même que cette exploitation frauduleuse des matières premières constitue l’une des sources de financement des guerres dans l’est du pays.

Qui fait quoi et où ?

Pendant trois jours, les participants ont passé en revu plusieurs matières. Ils ont aussi réfléchi et proposé des voies et moyens de sortie pour l’éradication des dynamiques négatives liées à l’exploitation du cacao et de l’or dans les territoires de Beni et Lubero en proie à un activisme persistant des groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers. La question du cadre juridique sur les droits, devoirs et obligations sociales, économiques et techniques liés à l’exploitation des mines a aussi été passée en revue.

Il a été fait remarquer qu’il n’y a pas que les groupes armés qui exploitent illicitement les matières premières en RDC. D’autres acteurs sont pointés du doigt. Blaise Bolamba de l’ong Congo Peace Center l’a ainsi rappelé : « On cite aussi les forces armées de la RDC dans cette exploitation illicite. Des officiers militaires et d’autres éléments de défense et de sécurité ont été conviés ; parce que nous voulons que tous ces acteurs réfléchissent pour que nous puissions trouver les voies et moyens de couper ces liens entre la militarisation de nos sites miniers et les conflits dans nos régions ».

En réaction à ces affirmations, le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero, a indiqué que des enquêtes sont en cours pour identifier ces hommes et femmes en uniforme qui seraient impliqués dans l’exploitation illégale des ressources naturelles. Il a notamment insisté sur le fait que l’une des solutions passe par le démarrage du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S) : « Nous attendons donc l’effectivité de ce plan et je pense que la présence de militaires ou de groupes armés dans des carrés miniers prendra fin ; parce que ces gens-là seront obligés de se joindre à nous dans le cadre de ce PDDRC-S ».  

Les parties prenantes à cette rencontre ont salué l’accompagnement de la MONUSCO dans ce processus. Blaise Bolamba de l’ong Congo Peace Center a rappelé, en guise de conclusion, les différents types d’appuis de la Mission à ce processus : « La MONUSCO est pour nous un partenaire privilégié. Elle nous a aidés à financer ces activités de manière technique et pratique : elle prend en charge le transport de nos participants, ceux qui viennent de Kinshasa vers l’intérieur du pays ».

Enseignement Superieur : Le Ministre Adama Diawara Annonce la Suppression de l’Annee Preparatoire Medecine-Pharmacie-Odontostomatologie (Tronc Commun)

Source: Africa Press Organisation – French

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara a annoncé, le mercredi 2 août 2023 à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la suppression de l’année préparatoire médecine-pharmacie-ondontostomatologie, communément appelée tronc commun.

Adama Diawara, qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture de l’édition 2023 des Journées de l’orientation du Bachelier (JOB) a indiqué que cette décision a été prise afin de réduire le nombre d’échec trop souvent élevé lors du concours devant sanctionner l’année préparatoire.

C’est désormais un peu plus de 600 étudiant qui seront admis dès la première année en médecine, pharmacie et odontostomatologie. Cette annonce du ministre a été accueillie avec beaucoup de joie par les étudiants présents. L’année préparatoire médecine-pharmacie-ondontostomatologie était redoutée pour sa fonction de goulot d’étranglement.

Prévues du 2 au 4 août 2023 à l’Université Félix Houphouët-Boigny, les Journées de l’Orientation du Bachelier (JOB) ont pour objectif principal de mettre à la disposition des bacheliers les informations qualitatives et quantitatives à jour sur les offres de formation en vigueur dans les institutions d’enseignement supérieur ainsi que les conditions d’accès à ces formations, afin de bien s’orienter pour réaliser dans les meilleures conditions leur projet d’étude en lien avec leur projet professionnel.

Adama Diawara a reconnu qu’en l’absence d’information et d’accompagnement à l’orientation, de nombreux bacheliers s’inscrivent dans des filières qui ne correspondent ni à leurs compétences, ni à leurs aspirations professionnelles, ou aux besoins du monde du travail. Ce qui compromet plus tard la poursuite des études, voire l’insertion professionnelle.

Il a alors invité tous les nouveaux bacheliers, les élèves, les étudiants, les parents, et tous les acteurs du système d’enseignement supérieur à prendre une part active aux JOB.