Secretary-General’s message on the International Day for the Abolition of Slavery [scroll down for French version]

Source: United Nations – English

n this International Day for the Abolition of Slavery, we shine a light on the estimated 50 million people worldwide trapped in horrific conditions – from human trafficking to forced labour, sexual exploitation and forced marriage.

Around the world, perpetrators prey on those made vulnerable by poverty, discrimination and conflict — including women and children — and profit from immeasurable human suffering.

These outrageous abuses have no place in the 21st century. They are not only an affront to basic human rights — they slow development, entrench inequalities, and undermine sustainable economic development.

The recently adopted Pact for the Future calls for the eradication of forced labour, an end to modern slavery and trafficking in persons, and the elimination of all forms of child labour.

To transform words into deeds, governments must strengthen law enforcement, uphold human dignity, protect, liberate and support victims, and bring perpetrators to justice. And businesses must ensure supply chains are free of exploitation and promote fair and transparent labour practices.

Everywhere, let us join forces to detect, report and abolish contemporary forms of slavery in all its forms.

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En cette Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, nous appelons l’attention sur les quelque 50 millions de personnes dans le monde qui vivent dans des conditions épouvantables, allant de la traite des personnes et du travail forcé à l’exploitation sexuelle et au mariage forcé.

À travers le monde, les auteurs de ces actes s’en prennent aux personnes rendues vulnérables par la pauvreté, la discrimination et les conflits, notamment aux femmes et aux enfants, et tirent profit de souffrances humaines incommensurables.

Ces violences inadmissibles n’ont pas leur place au XXIe siècle. En plus d’être un affront aux droits humains fondamentaux, elles ralentissent le développement, creusent les inégalités et nuisent au développement économique durable.

Le Pacte pour l’avenir, récemment adopté, vise à éradiquer le travail forcé, à mettre fin aux formes contemporaines d’esclavage et à la traite des personnes, et à éliminer toutes les formes de travail des enfants.

Pour passer de la parole aux actes, les États doivent renforcer l’application de la loi, défendre la dignité humaine, protéger, libérer et soutenir les victimes, et traduire les auteurs de crimes en justice. En outre, les entreprises doivent s’assurer qu’il n’y a aucune forme d’exploitation le long des chaînes d’approvisionnement et promouvoir des pratiques de travail équitables et transparentes.

Partout dans le monde, unissons nos forces pour détecter, dénoncer et abolir l’esclavage contemporain sous toutes ses formes.